Stiftung und Stifter im 15. Jahrhundert - Das Hôtel-Dieu in Beaune und das St. Nikolaus-Hospital in Cues

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dc.contributor.author Stephan, Barbara de_DE
dc.date.accessioned 2003-06-26 de_DE
dc.date.accessioned 2014-03-18T09:51:37Z
dc.date.available 2003-06-26 de_DE
dc.date.available 2014-03-18T09:51:37Z
dc.date.issued 1999 de_DE
dc.identifier.other 107329662 de_DE
dc.identifier.uri http://nbn-resolving.de/urn:nbn:de:bsz:21-opus-7372 de_DE
dc.identifier.uri http://hdl.handle.net/10900/46186
dc.description.abstract Burgund und das Moseltal haben mehr gemeinsam als nur den Weinanbau. In den beiden Regionen, die Luftlinie etwa 400 Kilometer voneinander entfernt liegen, wurden beinahe zur gleichen Zeit, nämlich 1443 und etwa 1450, zwei Hospitäler gestiftet, die bis zum heutigen Tag bestehen. Es handelt sich um das Hôtel-Dieu in Beaune und das St. Nikolaus-Hospital in Kues. Beide Anlagen waren von ihren Gönnern dazu gedacht, notleidenden Menschen kostenlos zu helfen. Die beiden Stifter scheinen einiges gemeinsam zu haben. Beide entstammten bürgerlichen Familien, studierten Recht und machten außerordentliche Karrieren: Nicolas Rolin wurde Kanzler von Burgund, Nikolaus von Kues erhielt die Kardinalswürde. Und nicht zuletzt stifteten beide Männer in fortgeschrittenem Alter ein Hospital in ihrer Heimat. Der Vergleich der beiden Hospitalstiftungen schien zunächst deren Ähnlichkeit immer mehr zu betonen. Vorgehensweise der Stifter, Ideen und selbst einige Details in der Ausführung fanden frappierende Entsprechungen in der jeweils anderen Anstalt. Doch bei der essentiellen Frage nach den Aufgaben und der Ideologie der Hospitäler ließen sich auffallende Unterschiede feststellen. Während das Hôtel-Dieu eine gemischtgeschlechtliche „Massenanstalt“ war, erschien das St. Nikolaus-Hospital als eine kleine religiöse Eliteanstalt, ausschließlich für alte Männer bestimmt. Heutzutage würde man das St. Nikolaus-Hospital, wie Cusanus es gestaltet hatte, als ein religiöses Alten- oder Pflegeheim für Männer bezeichnen. Das Hôtel-Dieu Rolins dagegen entspricht bereits in vielen Punkten der heutigen Vorstellung von einem Krankenhaus. Beide Männer hatten sehr viel Geld und Energie in ihre Hospitäler gesteckt, sie schienen denselben Traum vom Hospital in ihrer Heimat gehabt zu haben. Daß sich die tatsächlichen Ausführungen dann mehr voneinander unterschieden als die ursprüngliche Konzeption erwarten ließ, mag an ihren unterschiedlichen Biographien liegen. Die Antwort auf die Frage, weshalb die Stifter so viel Geld ausgerechnet in ein Hospital investierten, fällt für beide Männer in weiten Teilen gleich aus. Beide hatten private, religiöse und soziale Gründe für ihre Stiftungen, und lediglich die privaten Gründe unterschieden sich deutlich voneinander. Während Rolin den Familienruhm erfolgreich zu steigern versuchte, handelte Cusanus eher aus seiner persönlichen Einsicht in die Nichtigkeit des kirchlichen Reichtums heraus, die er nach seiner Niederlage von Brixen gewonnen hatte. Die religiöse Motivation war bei beiden Männern gleich: Sie sorgten sich angesichts ihres fortgeschrittenen Alters um ihr Seelenheil und wollten sich mit Hilfe der Hospitalstiftungen einen Platz im Paradies sichern. Die sozialen Gründe schließlich waren ähnlich, denn Not litt die Bevölkerung beider Regionen, und die Stifter versuchten auf ihre Weise, dem Abhilfe zu schaffen. Daß ihre Wahl ausgerechnet auf Hospitalstiftungen fiel, war kein Zufall. Es bestand großer Bedarf an Hospitälern. In Burgund gab es nach den Wirren des Hundertjährigen Krieges und dessen Folgen kaum mehr intakte Versorgungseinrichtungen. Im Reichsgebiet herrschte allgemein soziale Unsicherheit, die durch verschiedene Faktoren verursacht worden war. Der Kaiser war nicht mehr mächtig genug, um das Erstarken und damit auch das Konkurrieren kleinerer Fürstentümer lenken zu können, das Papstschisma hatte tiefe Verunsicherung in der Bevölkerung hervorgerufen, außerdem hatten die Menschen sehr unter den Pestepidemien gelitten. Im Volk herrschte nun Sehnsucht nach sozialer Absicherung, wie sie eine Einrichtung der Art des St. Nikolaus-Hospitals bieten konnte. Die Wahl der beiden Stifter war aber nicht nur aus uneigennützigen Gründen auf ein Hospital gefallen. Das Wohlwollen Gottes wurde bei einer Hospitalstiftung nicht nur durch die großzügige Schenkung gewonnen, sondern vor allem auch dadurch, daß Menschen geholfen wurde, die infolgedessen für die Vergebung der Sünden ihrer Gönner beteten. Die Stifter hatten damit bis in alle Ewigkeit Fürsprecher für ihr Seelenheil. de_DE
dc.description.abstract La Bourgogne et la vallée de la Moselle n'ont pas que la viticulture en commun. C'est au XVe siècle, en 1443 et en 1450, que sont fondés dans ces regions, séparées de 400 kilomètres environ, deux magnifiques hôpitaux qui existent toujours: L'Hôtel-Dieu de Beaune, fondé par Nicolas Rolin, et l'Hôpital Saint-Nicolas de Cues, fondé par Cusanus. Les fondateurs présentent de nombreux points communs. Naissant tous deux de familles bourgeoises, ils font des études en droit et ont un succès professionel extraordinaire. Nicolas Rolin devient chancelier de Bourgogne, tandis que Nicolas de Cues obtient la pourpre cardinalice. Finalement, les deux fondent un hôpital dans leur patrie pour aider les besogneux. Ces analogies sont d'autant plus frappantes qu'aussi bien les fondateurs, et leurs fondations sont exceptionnels. Normalement, des institutions comparables sont fondées par la haute noblesse et non par les parvenus. Les difficultés financières et juridiques qu'entraînent de telles fondations sont, en général, insurmontables pour un bourgeois. Une comparaison de ces institutions et de leurs fondateurs s'impose. Y a t-il vraiment tant de similitudes? Pour quelles raisons les fondateurs ont-ils investi des sommes considérables dans des institutions dont ils ne profitent pas? Quelles démarches ont-ils adopté? Est-ce un hasard que les deux aient choisi de fonder un hôpital? Ou est-ce que les fondations d'hôpitaux sont choses courantes à cette époque? Quels sont les objectifs des institutions? Et finalement, n'est-ce pas surprenant que toutes les deux existent toujours? La comparaison mene d'abord à l'impression que les fondations se ressemblent énormément. Les démarches des fondateurs et beaucoup de leurs idées présentent de nombreux similitudes. Mais la question essentielle des devoirs et de l'idéologie des hôpitaux, révèle d'importantes différences. Alors que l'Hôtel-Dieu est un grand hôpital mixte, l'Hôpital Saint-Nicolas apparaît plutôt comme une institution d'élite, uniquement pour les hommes. Aujourd'hui, on appelerait l'Hôpital Saint-Nicolas, tel que le cardinal l'avait conçu, une maison de retraite religieuse. L'Hôtel-Dieu par contre, correspond en beaucoup de points aux hôpitaux actuels. Nicolas Rolin et Nicolas de Cues investissent beaucoup d'argent et d'énergie dans leurs fondations et semblent avoir le même rève: un hôpital dans leur patrie. C'est vraisemblablement à cause des différentes biographies des deux hommes que la réalisation définitive des institutions diffère de ce qu'on aurait pu penser de la conception des hôpitaux. La réponse à la question de savoir pourquoi les fondateurs investissent de telles sommes dans des hôpitaux reste la même pour les deux hommes. Ils ont des raisons d'ordre privé, religieux et social. Ce sont uniquement les raisons privées qui ne sont pas les mêmes pour les deux hommes. Tandis que pour Rolin il s'agit d'aggrandir la bonne réputation de sa famille, Cusanus avait commencé à mépriser la vaine richesse de l'Eglise et préfère donner aux pauvres. Les raisons d'ordre religieux sont les mêmes: Face à leur âge avancé ils se font des soucis concernant le salut de leurs âmes. Ils veulent se réserver une place au paradis à l'aide de leurs fondations. Les raisons sociales, finalement, sont évidentes: Le peuple des deux régions souffre de la faim, de maladies et des guerres. Rolin et Cusanus tentent d'atténuer ces souffrances à l'aide de leurs fondations. Ce n'est pas uniquement pour des raisons désintéressées que les fondateurs avaient choisi un hôpital comme objet de fondation. Ici, on ne gagne pas seulement la faveur divine à l'aide d'une donation généreuse, mais aussi à l'aide des prières de ceux qui profitent de l'institution. Par cela, les fondateurs s'allouent de personnes qui prient pour le salut de leurs âmes, et cela pour toujours. fr
dc.language.iso de de_DE
dc.publisher Universität Tübingen de_DE
dc.rights ubt-nopod de_DE
dc.rights.uri http://tobias-lib.uni-tuebingen.de/doku/lic_ubt-nopod.php?la=de de_DE
dc.rights.uri http://tobias-lib.uni-tuebingen.de/doku/lic_ubt-nopod.php?la=en en
dc.subject.classification Stiftung , Stifter , Mittelalter / Geschichte 1250-1500 , Hospital , Nikolaus <von Kues> , Krankenpflege , Beaune , Armenhaus , Burgund de_DE
dc.subject.ddc 900 de_DE
dc.subject.other St. Nikolaus-Hospital , Hôtel-Dieu in Beaune , Nicolas Rolin , Mäzenatentum , Arme , Kranke de_DE
dc.subject.other foundation , Nicolas Rolin , Nikolaus von Kues , Cusanus , Beaune , Hôtel-Dieu , hospital en
dc.title Stiftung und Stifter im 15. Jahrhundert - Das Hôtel-Dieu in Beaune und das St. Nikolaus-Hospital in Cues de_DE
dc.title 15th century foundations - "Hôtel-Dieu" in Beaune and "St. Nikolaus-Hospital" in Cues en
dc.type MasterThesis de_DE
utue.publikation.fachbereich Sonstige - Philosophie und Geschichte de_DE
utue.publikation.fakultaet 5 Philosophische Fakultät de_DE
dcterms.DCMIType Text de_DE
utue.publikation.typ masterThesis de_DE
utue.opus.id 737 de_DE

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