Zwischen Frankreich und Erzgebirge: Kriegsgefangenschaft im beginnenden Kalten Krieg

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URI: http://hdl.handle.net/10900/127398
http://nbn-resolving.de/urn:nbn:de:bsz:21-dspace-1273983
http://dx.doi.org/10.15496/publikation-68761
Dokumentart: MasterThesis
Date: 2015-12-14
Language: German
French
Faculty: 5 Philosophische Fakultät
Department: Philosophische Fakultät
DDC Classifikation: 440 - Romance languages; French
940 - History of Europe
943 - Central Europe; Germany
Other Keywords: Kalter Krieg
Kriegsgefangenschaft
PGA
Kriegsgefangene
DDR
Frankreich
Deutschland
License: http://tobias-lib.uni-tuebingen.de/doku/lic_mit_pod.php?la=de http://tobias-lib.uni-tuebingen.de/doku/lic_mit_pod.php?la=en
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Inhaltszusammenfassung:

Le 8 mai 1945 signifiait pour l’Europe et le monde entier la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Autrement dit les actes de guerre et les bombardements prenaient fin. Il était temps non seulement pour la société allemande mais également pour tous les autres pays de se relever et de reconstruire leurs pays. Mais pour un groupe, les prisonniers de guerre allemands (PGA), la paix n’était pas encore arrivée. Grâce à Erich Maschke, qui a reconstitué avec sa commission scientifique, l’histoire de l'ensemble des PGA dans tout les pays dans les années 1950/60, nous connaissons aujourd’hui les conditions générales de leur captivité. Le travail de Fabien Théofilakis qui traite plus particulièrement des PGA détenus par les Français éclaire le point de vue de la France. Ces deux travaux s’appuient, en plus des documents des archives, sur des interviews des témoins allemands, qui ont connu la captivité en France. La recherche pour ce mémoire a été faite sous l’angle de la guerre froide et traite de la question des PGA qui sont originaires de l’Erzgebirge, qui se trouvait à l’époque dans la zone occupée soviétique (ZOS). Le mémoire se base sur des interviews des témoins qui étaient PG en France et qui sont retournés après en ZOS. Plus de 60 ans se sont écoulés entre le moment de leur captivité et les entretiens. Il s’agit donc d’un laps de temps important qui peut entraîner une altération de la mémoire et des souvenirs liés au temps passé en France. Cette thèse est soutenue par la théorie du sociologue Maurice Halbwachs tirée de son œuvre Les cadres sociaux de la mémoire de 1925. Cette théorie mentionne en effet que toute mémoire est encadrée par la société. Or, comme on fait partie de différentes sociétés durant sa vie, la mémoire d’une certaine époque se transforme selon ces sociétés. Cela signifie donc pour les témoins que leur mémoire a pu également être transformée. Comme ils ont vécu en RDA et que cette dernière était marquée par l‘hostilité envers l’Ouest capitaliste auquel la France appartenait et qu'elle était plus tournée vers l'URSS, nous pouvons également supposer que leurs souvenirs devraient être influencés par ces faits. Le but est ainsi de trouver à quel moment dans les interviews les témoins montrent une telle transformation et pourquoi. Pour cette étude, les interviews ont été aussi exploitées pour déterminer la façon dont ils parlent de leur captivité. Le résultat est le suivant : ils utilisent différentes aspects pour en parler en donnant des images particulières à leur captivité. Ces aspects forment la charpente de ce travail et ont été choisis selon leur récurrence et leur importance pour la recherche. Au total il y en a sept : la captivité comme prolongement de la guerre; comme expérience de souffrance; comme résistance; comme jeunesse volée, aventure et camaraderie pendant la captivité; comme possibilité d'une réconciliation franco-allemande; comme expériences interculturelles et comme captivité dans l’hostilité de la guerre froide. Il était également très important pour l'auteure de montrer qu’il y a des traces des relations fran co-allemandes dans une région qui a été dominée par l’influence russe pendant une très longue période. Une période qui marque encore aujourd'hui cette région où le contact avec la culture française n’est pas aussi évident que dans d’autres régions allemandes plus à l’Ouest qui sont habituées au contact franco-allemand. Ce manque de contacts est dû non seulement à la situation géographique de cette région, mais également à l’histoire contemporaine qui a isolé partielle ment la RDA de la France.

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